L'histoire de la cuisine moldave!

Moldavie un pays divine.

Ayant la forme d’une grappe de raisin, la Moldavie a été condamnée non seulement à avoir de bons vins de qualité et à s’enorgueillir avec eux, mais aussi à avoir une gastronomie particulière.

Comme nulle part la cuisine moldave englobe la spécificité et les plats d’autres cuisines.
Nos traditions gastronomiques varient d’une région à l’autre, parfois même de village au village et tout cela est dû à sa position géographique, étant un pont entre la culture des Balkans et de l’Asie et de celle européenne, se trouvant à la frontière avec un pays slave et l’un européen. La chronologie de la Moldavie comprend des invasions et des périodes historiques par lesquelles ont passé et ont vécu sur ce territoire des peuples comme: des turcs et des tatars (pendant la suzeraineté de l’Empire Ottoman), des grecs (L’époque phanariote), des slaves ( la prise de la possession de la Bessarabie par l’Empire Russe), des bulgares ( après les guerres russo-turques, étant comme des volontaires), des ukrainiens et des roumains ( se situant à la frontière avec la République de Moldavie). Toutes ces nations ont apporté une contribution dans l’histoire, mais aussi dans la tradition de la cuisine nationale. Plus loin sont énumérés les plats spécifiques qui ont pris racine dans notre pays:
La période phanariote et les plats grecs. Ce sont des plats spécifiques à la région méditerranéenne où on utilise beaucoup les légumes fraiches et les huiles végétales – la moussaka, le purée de haricots, la salade de chou frais coupée finement, les gâteaux (au four) avec diverses garnitures, généralement à base de viande et des légumes, soupe de poisson.
L’Empire Ottoman et la cuisine turque. C’est une cuisine qui a laissé peut-être la plus remarquable empreinte, servant actuellement en Moldavie – des quenelles (en feuilles de vigne et de chou), des légumes farcies et cuites à la vapeur (des poivrons, des aubergines, des tomates), des aubergines et des poivrons frits, des boulettes et des boulettes de viande, de la salade du Berger, de la soupe aux lentilles, des haricots, des pois chiches. Le sud de la Moldavie, la Gagaouzie, rencontre les hôtes avec du gozleme, du kavurma, du boulgour, du pilaf, du halva et du baklava.
L’Empire Russe et la cuisine russe. La période soviétique a été longue et la tradition gastronomique moldave a encore connu quelques plats – le rassolnik (soupe avec des concombres marinés), solyanka, l’okroshka (soupe froide), des pelmeni, de la gelée de viande, des rissoles et de la brochette, la fameuse salade Chouba (hareng avec des légumes bouillis), et pour le dessert des tartes avec diverses garnitures, des crêpes, de la galette au fromage.
L’influence des Balkans, la cuisine bulgare. Les bulgares ont laissé dans la cuisine – le ghivechi, le ragoût, la fameuse salade Shopski, et la gimblette, la brioche.
La frontière avec l’Ukraine et le nord de la Moldavie. Les moldaves, en particulier ceux du nord du pays, en partageant à la table avec les ukrainiens –le borsch, le kapusniak (chou cuit à la vapeur), la kasha (bouillie de sarrasin), le bacon.
Et après tout cela Vous vous demanderez: ”Eh bien, où y a-t-il de la place pour le traditionnel? Avec quoi s’enorgueillit alors la cuisine traditionnelle moldave? ”

La cuisine nationale moldave est caractérisée par une large utilisation des légumes, des fruits, de diverses épices et des condiments frais et secs. Les courgettes, les aubergines, les poivrons, les piment-tomates, les tomates, les haricots, le radis, l’oignon, le chou, diverses légumes conservées en vinaigre et marinées sont souvent utilisées dans la cuisine. L’ail, le poivre, le thym, la livèche, le céleri, l’aneth, le persil rendent les plats plus appétissants, plus savoureux. Les plats qui se préparent selon des recettes traditionnelles sont les suivants:

La polenta - le deuxième pain sur la table des moldaves. Un mélange de farine de maïs bien mûr dans une petite marmite. On l’a sert d’habitude avec du fromage de brebis ou de vache, de la crème, du ragoût de légumes et du rôti de viande ou du poisson frit et de l’aïoli (ail haché avec des épices et des additifs).

Les quenelles enveloppées dans des feuilles de vigne - sont plus petites en dimension que celles turques et au niveau local elles sont enveloppées en feuilles de chou, d’épinard –oseille, d’ail des ours, de tussilage. Mais pendant le carême la garniture est remplacée du riz à la viande avec du sarrasin, des gruaux avec des légumes cuites à la vapeur.

Bouillon de poulet – de la soupe qui contient d’habitude et des nouilles préparées à la maison (les nouilles sont en fait un héritage des tatars de la Horde d’Or).

Les haricots battus – de la purée de haricots froide, la plus populaire des plats de carême.

La soupe aux orties – est aussi un plat traditionnel servi pendant le carême et au printemps.

Les plats chauds de la viande d’agneau, de veau, de porc, de volaille, de poisson se préparent souvent à la grille ou cuits à la vapeur dans des pots en argile, la viande fumée est également répandue. La viande et les plats de la viande ont une place particulière dans la cuisine nationale – l’abattage du porc au Noël ou l’abattage de l’agneau aux Pâques.

Les muffins, les galettes, les brioches avec diverses garnitures, les gâteaux sucrés (d’habitude poudrés avec du sucre semoule) sont également représentatifs pour nos traditions culinaires. Nulle part ailleurs vous ne pourrez pas servir le dessert traditionnel - des prune aux farcis aux noix et un assortiment de pommes, de coing et de melon mûr. Seulement avec l’occasion de la fête de Pâques, vous pourrez déguster de la pâque et le coliva (bouillie de blé sucrée) est préparé seulement à l’enterrement.

Chaque ménagère de la Moldavie s’enorgueillit non seulement avec la Grande Maison, où se rencontrent, s’accueillent et se servent les hôtes, mais est également avec la cave qui est une vraie chambre à provisions, avec toutes sortes des gâteries, où se garde le goût, les saveurs et les couleurs de l’été - ici, vous pouvez trouver conservés des fruits (de la marmelade de pruneaux, des conserves, des confitures, des compotes) et des légumes (conservées en vinaigre, marinées, cuites, dans l’huile), assorties et délicieuses.

Après l’acquisition de l’indépendance, en Moldavie on ressent de plus en plus le souffle de la cuisine européenne, en particulier de la cuisine française (des salades françaises, des crêpes et des gâteaux français, des soupes-crèmes, des Juliennes), de celle italienne ( les pâtes et les sauces italiennes, la pizza, la lasagne), et de celle grecque (la salade grecque, la Spanakopita, la sauce Tzatziki, etc)

Des boissons vous pouvez savourer l’izvar, le vin (y compris celui préparé à la maison), les jus naturels et les compotes, le cruchon, les thés des herbes et des fleurs.


La cuisine moldave est un vrai trésor, un coffre plein de gouteuses merveilles, mais la pensée nous emmène aux paroles dites par le chercheur de la cuisine et de l’histoire de la gastronomie, W.Pohljobkin ”Les chefs-d’œuvres culinaires ne peuvent pas être conservés dans aucun musée. Ceux-ci sont consommés tant rapidement, qu’ils sont délicieux. ”

Nous vous invitons à savourer les plats traditionnels moldaves.

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